Dans son Traité des plantes médicinales (1868), le botaniste et médecin François-Joseph Cazin indiquait que « les fleurs de la camomille romaine sont toniques, stimulantes, fébrifuges, anthelminthiques, emménagogues, antispasmodiques. […] Elles conviennent dans les langueurs d’estomac, les digestions difficiles, les coliques venteuses, la dyspepsie, l’hypocondrie, la diarrhée atonique, les fièvres muqueuses, putrides, continues ou intermittentes, l’aménorrhée, l’hystérie, la chlorose, les affections vermineuses ».
Tout comme la camomille allemande, la camomille romaine peut soigner les troubles digestifs inflammatoires et allergiques. Mais elle est aussi utilisée dans le domaine des cosmétiques. Ainsi, lorsqu’elle est appliquée sur la peau sous la forme d’huile essentielle, la camomille romaine permet de soigner les arthrites, les tensions musculaires, les entorses et les peaux irritées, ainsi que les eczémas.